Au commencement – en tête, Dieu !
Pour commencer, Dieu créa. Genèse 1 :1
On peut aussi traduire « en tête, Dieu créa » En tant que créateur[1] Il est la Tête, sa qualité d’auteur lui donne l’autorité légitime. On peux aussi comprendre que c'est « en tête » qu’il crée, donc dans son esprit, l’univers devient une matérialisation de sa pensée créatrice.
Genèse du monothéisme
Malgré l’introduction du polythéisme, la notion initiale d’un créateur unique n’a pas disparu. On lit dans les Vedas au sujet de Brahma[2], le Dieu suprême hindou : « Aucune image ne peut le représenter, de lui viennent toutes choses ! »
En Chine, voici la prière que récitait l’empereur sujet de Shang Ti, l’empereur des cieux : « Il y a très longtemps, au commencement, il y avait le grand chaos, informe et sombre… Toi, O Souverain Spirituel … Tu as fait les cieux, tu as fait la terre, tu as fait l’homme… Tu condescends, O Shang Ti à nous écouter, car tu regardes vers nous comme un père… Comme un potier, tu as fait toutes choses vivantes[3]. »
Ces paroles renvoient au verset 2 de Genèse 1:
"Or la terre était enveloppée d’un tohu bohu et d’une obscurité sur les faces de l’abîme d’eaux et le souffle de Dieu voletait doucement sur les faces des eaux."
Le souffle de Dieu, son rouah, est symbolisé par la colombe. Le mot utilisé pour voletait, mérahefet signifie littéralement voleter doucement.
Ce symbole fut divinisé et associé à la reine des cieux[4]. On lit : « O royale Junon (reine des cieux romaine) … à la forme aérienne et divine… qui trônes dans l’air azuré, ... C’est toi seule qui souffles la brise rafraîchissante … A toi la mer tumultueuse, les tempêtes bruyantes, les fleuves mugissants. » Proclus.
Le symbole de Junon est une colombe avec un rameau dans le bec. En hébreu Junon signifie colombe. La genèse éclaire la genèse de ce symbole.
Comme dans le vers de Proclus ci-dessus, le souffle voltigeait sur les eaux houleuses de l’abîme. L’océan primitif le tehôm biblique, est aussi la genèse de Tiamat: 𒀭𒋾𒊩𒆳 la déesse babylonienne créatrice des eaux salées.
[1] Créa traduit bara’, utilisé avec Dieu seul comme sujet dans la Bible.
[2] En hébreu BRaHMa signifie "avec une matrice" ce qui éclaire les paroles plutôt obscures de Krishna : « Le grand Brahma est mon sein, dans lequel je place mon fœtus… »
[3] Voir Isaïe 64 :8
[4] La colombe a été aussi associée aux déesses suivantes: à Sumer : Ishtar ; Canaan : Ashtoreth, Ashéra ; Crète : déesse colombe ; Grèce : Aphrodite ; Rome : Vénus.
On peut aussi traduire « en tête, Dieu créa » En tant que créateur[1] Il est la Tête, sa qualité d’auteur lui donne l’autorité légitime. On peux aussi comprendre que c'est « en tête » qu’il crée, donc dans son esprit, l’univers devient une matérialisation de sa pensée créatrice.
Genèse du monothéisme
Malgré l’introduction du polythéisme, la notion initiale d’un créateur unique n’a pas disparu. On lit dans les Vedas au sujet de Brahma[2], le Dieu suprême hindou : « Aucune image ne peut le représenter, de lui viennent toutes choses ! »
En Chine, voici la prière que récitait l’empereur sujet de Shang Ti, l’empereur des cieux : « Il y a très longtemps, au commencement, il y avait le grand chaos, informe et sombre… Toi, O Souverain Spirituel … Tu as fait les cieux, tu as fait la terre, tu as fait l’homme… Tu condescends, O Shang Ti à nous écouter, car tu regardes vers nous comme un père… Comme un potier, tu as fait toutes choses vivantes[3]. »
Ces paroles renvoient au verset 2 de Genèse 1:
"Or la terre était enveloppée d’un tohu bohu et d’une obscurité sur les faces de l’abîme d’eaux et le souffle de Dieu voletait doucement sur les faces des eaux."
Le souffle de Dieu, son rouah, est symbolisé par la colombe. Le mot utilisé pour voletait, mérahefet signifie littéralement voleter doucement.
Ce symbole fut divinisé et associé à la reine des cieux[4]. On lit : « O royale Junon (reine des cieux romaine) … à la forme aérienne et divine… qui trônes dans l’air azuré, ... C’est toi seule qui souffles la brise rafraîchissante … A toi la mer tumultueuse, les tempêtes bruyantes, les fleuves mugissants. » Proclus.
Le symbole de Junon est une colombe avec un rameau dans le bec. En hébreu Junon signifie colombe. La genèse éclaire la genèse de ce symbole.
Comme dans le vers de Proclus ci-dessus, le souffle voltigeait sur les eaux houleuses de l’abîme. L’océan primitif le tehôm biblique, est aussi la genèse de Tiamat: 𒀭𒋾𒊩𒆳 la déesse babylonienne créatrice des eaux salées.
[1] Créa traduit bara’, utilisé avec Dieu seul comme sujet dans la Bible.
[2] En hébreu BRaHMa signifie "avec une matrice" ce qui éclaire les paroles plutôt obscures de Krishna : « Le grand Brahma est mon sein, dans lequel je place mon fœtus… »
[3] Voir Isaïe 64 :8
[4] La colombe a été aussi associée aux déesses suivantes: à Sumer : Ishtar ; Canaan : Ashtoreth, Ashéra ; Crète : déesse colombe ; Grèce : Aphrodite ; Rome : Vénus.
Dans le cycle de Baal cananéen, le récit du combat de Baal contre Yam, (mer en hébreu) rappelle ce combat de Marduk contre Tiamat.
Les mythologies possèdent des éléments communs et si on les dépouille des fantaisies mythiques, on retrouve un récit originel qui ressemble à la genèse. [1] (En relation avec le septième jour, voir les similitude du nombre 7 et de sa symbolique )
Genèse du chaos [2]
Le tohu bohu de l’abime, (mots inséparables signifiant vide, vacuité et vanité avant l’ordre) est le prototype du chaos primordial qui deviendra une constante dans les mythologies.
Grèce : Chaos Χάος littéralement « Faille, Béance » élément primordial.
Egypte : Avant la création existait le Noun l'océan primordial.
Inde : Indra maitrise le chaos primordial.
Chine: "Il y a très longtemps, au commencement, il y avait le grand chaos, informe et sombre"
[1] Le rédacteur de la genèse ne s’est pas inspiré de ces mythologies, car on n'y retrouve aucun élément mythique, de plus, les récits sont dispersés sur toute la terre, serait-il allé en Chine s’inspirer du « grand chaos, informe et sombre » ?
[2] Il est possible que le mot chaos soit une déformation du Koush biblique. Ce terme et sa signification se retrouvent dans l'arabe chaouch.
Les mythologies possèdent des éléments communs et si on les dépouille des fantaisies mythiques, on retrouve un récit originel qui ressemble à la genèse. [1] (En relation avec le septième jour, voir les similitude du nombre 7 et de sa symbolique )
Genèse du chaos [2]
Le tohu bohu de l’abime, (mots inséparables signifiant vide, vacuité et vanité avant l’ordre) est le prototype du chaos primordial qui deviendra une constante dans les mythologies.
Grèce : Chaos Χάος littéralement « Faille, Béance » élément primordial.
Egypte : Avant la création existait le Noun l'océan primordial.
Inde : Indra maitrise le chaos primordial.
Chine: "Il y a très longtemps, au commencement, il y avait le grand chaos, informe et sombre"
[1] Le rédacteur de la genèse ne s’est pas inspiré de ces mythologies, car on n'y retrouve aucun élément mythique, de plus, les récits sont dispersés sur toute la terre, serait-il allé en Chine s’inspirer du « grand chaos, informe et sombre » ?
[2] Il est possible que le mot chaos soit une déformation du Koush biblique. Ce terme et sa signification se retrouvent dans l'arabe chaouch.
Divinisation des éléments de Genèse
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Adam et Eve dans les mythologies
"Sceau de la tentation" Adam, Eve, l'arbre et le serpent. Sumer, 3e millénaire av. n.è
La semence de la femme écrasera la tête du serpent
Genèse de Zoroastre, le sauveur
Ces trois éléments: femme, semence, serpent, de genèse 3:15 sont très présents dans le monde antique.
Zarat-ishat, semence de la femme, devient le titre du sauveur attendu.
Nimrod, fils de Koush fut le premier à porter ce titre pour lui-même. Il bâtit Ninive: habitation de la semence. (Genèse 10:11)
Ces trois éléments: femme, semence, serpent, de genèse 3:15 sont très présents dans le monde antique.
Zarat-ishat, semence de la femme, devient le titre du sauveur attendu.
Nimrod, fils de Koush fut le premier à porter ce titre pour lui-même. Il bâtit Ninive: habitation de la semence. (Genèse 10:11)
La tradition nomme la mère de Nimrod, Sémiramis, qui signifie celle qui porte le rameau. Au symbole de la colombe de l’esprit s'ajoute la colombe de Noé qui porte le rameau d'olivier, l'espoir d'un sauveur.
Genèse du Caducée
Les ailes et la semence[1] deviennent un symbole primordial. Ainsi que le serpent, le caducée grec dont la médecine a fait son emblème, et qui étai aussi connu en Inde sous le nom de Nagâkals.
[1] Zoroastre, il semble qu’il y en ait eut en tout cas deux. Un qui aurait vécu en Assyrie au 3è millénaire avant notre ère et un autre en Perse à une époque beaucoup plus récente, ce qui expliquerait les contradictions dans les chronologies des différentes biographies.
[1] cercle et semence portent le nom Zéro en chaldéen
Les ailes et la semence[1] deviennent un symbole primordial. Ainsi que le serpent, le caducée grec dont la médecine a fait son emblème, et qui étai aussi connu en Inde sous le nom de Nagâkals.
[1] Zoroastre, il semble qu’il y en ait eut en tout cas deux. Un qui aurait vécu en Assyrie au 3è millénaire avant notre ère et un autre en Perse à une époque beaucoup plus récente, ce qui expliquerait les contradictions dans les chronologies des différentes biographies.
[1] cercle et semence portent le nom Zéro en chaldéen